Investir en private equity, conseils et choix de fonds

 

Le private equity (ou capital-investissement) désigne l’investissement dans le capital d’entreprises non cotées, à différents stades de leur développement : de la jeune startup en pleine innovation à la PME familiale en phase de transmission, en passant par la scale-up ou la société en croissance.

En 2025, ce marché reste l’un des plus dynamiques de la gestion de patrimoine : en France, près de 27 milliards d’euros ont été investis sur le seul premier semestre, confirmant la solidité de cette classe d’actifs, même dans un contexte mondial instable.

Le capital-investissement (private equity) est différent de la dette privée (private debt), qui consiste à prêter à des entreprises non cotées en dehors des canaux bancaires traditionnels. Ce type de financement, assuré par des fonds spécialisés, assureurs ou fonds de pension, n’implique aucune entrée au capital ni participation à la gouvernance. En qualité d’investisseur, vous percevez des intérêts et le remboursement du capital, avec un profil de risque et de rendement différent de celui du capital-investissement.

Les investisseurs en private equity acquièrent directement ou indirectement (à travers des fonds de capital-investissement), une participation dans ces entreprises en échange de leur capital.

Outre le fait de jouer un rôle dans le développement des entreprises, l’objectif principal pour l’investisseur est de réaliser une plus-value lors de la cession de ses participations.

Cette stratégie d’investissement concerne tout type de secteurs de l’économie. Néanmoins, en 2025, nous constatons que les secteurs porteurs en private equity reflètent les grands enjeux sociétaux et technologiques :

  • Industrie et transition verte (26% des montants investis).
  • Technologies numériques et IA, cybersécurité (21%).
  • Santé, biotechnologies, medtech (16%).
  • Economie digitale, consommation responsable.

Des success stories illustrent la puissance de ce modèle d’investissement : Doctolib (valorisation supérieure à 8 milliards d’euros), BackMarket, Ledger, mais aussi de nouveaux champions européens et des acteurs américains comme SpaceX ou Epic Games.

L’intégration massive de l’intelligence artificielle et l’accélération de la transition environnementale (énergies renouvelables, stockage décarboné, etc.) offrent de nouvelles perspectives de croissance pour les porteurs de projets et les investisseurs.

Ainsi, le private equity permet d’apporter des capitaux pour investir dans ces entreprises hors du marché boursier en participant à leur démarrage, à leur croissance, à leur cession, ou leur transmission en contrepartie d’une participation au capital de ces dernières.

Vous retrouverez dans cet article, les conseils de notre cabinet de conseil en gestion de patrimoine pour investir en private equity en 2025, ainsi que les actuelles stratégies proposées par les fonds de capital-investissement des meilleures sociétés de gestion (comme Ardian, Eurazeo, Mirova, Peqan, Tikehau…).

Grâce au private equity ou au capital-investissement, vous pouvez diversifier votre patrimoine en investissant dans des fonds spécialisés (FCPR, FPCI, SLP, FCPI, FIP…). Ces investissements vous permettent ainsi de réaliser de potentielles plus-values lors de la revente en investissant au capital d’entreprises non cotées en croissance :

  • Secteurs en croissance structurelle : industrie verte, intelligence artificielle, fintech, cybersécurité, blockchain, santé, infrastructures, robotique…
  • Opérations de développement : croissance externe, LBO, développement à l’international, recherche & développement…

Pour vous aider à appréhender le fonctionnement du private equity et à choisir les meilleures sociétés de gestion pour investir dans les fonds de capital-investissements actuellement disponibles, notre cabinet de conseil en gestion de patrimoine met à votre disposition ce guide.

Nous restons évidemment disponibles pour échanger avec vous sur vos objectifs patrimoniaux afin d’adapter ces conseils à votre situation personnelle.

Nos conseils pour investir en private equity en 2025

Notre sélection 2025 de fonds de capital-investissement

N’hésitez pas à contacter notre cabinet pour découvrir toutes leurs caractéristiques, les sélectionner et les intégrer à votre patrimoine.

  1. SLP feeder Ardian Co-Investment 7 (multisecteurs)
  2. FPCI feeder Ardian Growth IV (santé et tech)
  3. FPCI feeder Qualium Fund 5 (multisecteurs)
  4. FCPR Eurazeo Entrepreneurs Club 3 (tech multisecteurs)
  5. FCPR Eurazeo Principal Investments (multisecteurs)
  6. FCPR Eurazeo Private Value Europe 3 (multisecteurs)
  7. FPCI AXC2 Axeleo Capital (digital tech, AI, cyber)
  8. FPCI Altaroc Global 2024 (tech multisecteurs)
  9. SLP Tikehau Ace Cyber Technologies V (cybersécurité)
  10. FPCI Elevation Miriad III (fonds de fonds)
  11. FPCI Calao Participations n°3 (tech multisecteurs)
  12. SLP Xerys Capital France (industrie innovante)
  13. FCPR Peqan Co-Investissement 2024 (multisecteurs)
  14. FCPR Entrepreneur & Rendement 7 (dette privée)
  15. FCPR Anaxago AxClimat I (transition énergétique, décarbonation)
  16. FCPR Tikehau European Private Credit (dette privée)

Certains de ces fonds de capital-investissement sont éligibles au réinvestissement dans le cadre du mécanisme de l’apport-cession régit par l’article 150-0 B ter du CGI : Eurazeo Entrepreneurs Club 3, Calao Participations n°3, Odyssée Actions 2, AXC2 et Mirova Environmental Acceleration Capital.

Fonctionnement du private equity

Le private equity (ou capital-investissement) consiste à investir dans des entreprises non cotées en bourse. C’est une classe d’actifs dont la capacité à générer des plus-values nettement supérieures à celles des placements traditionnels est aujourd’hui largement reconnue : selon France Invest, la rentabilité annuelle moyenne en France des fonds de private equity sur 10 ans dépasse 14%. Cependant, ce potentiel s’accompagne de risques plus élevés : illiquidité, sélection, délais de sortie.

Les investisseurs en private equity peuvent être aussi bien des particuliers (via des fonds ou plateformes) que des institutionnels : fonds de pension, fonds souverains, compagnies d’assurance ou sociétés de capital-risque. L’accessibilité pour les particuliers s’est fortement accrue ces dernières années, via les fonds éligibles à l’assurance-vie, au PER ou grâce à la réforme européenne ELTIF.

Cet article s’adresse à vous si vous êtes un particulier intéressé par l’investissement en capital-investissement. Vous pourrez y découvrir les éléments essentiels à prendre en compte pour intégrer ces opportunités à votre patrimoine.

Le capital-investissement, la dette privée : une solution au besoin de financement des entreprises

Face à des enjeux économiques et écologiques majeurs, les entreprises cherchent plus que jamais des financements diversifiés pour soutenir l’innovation, l’expansion à l’international, la transition environnementale, ou la croissance externe. Si le prêt bancaire reste en théorie la première source de financement, les critères d’octroi se sont resserrés depuis 2023 et l’accès au marché coté reste l’apanage d’une minorité de grandes sociétés, compte tenu des exigences réglementaires et des coûts d’introduction.

Le private equity répond alors à ce besoin : il permet d’apporter un abondement de capital important, mais aussi un accompagnement stratégique, opérationnel et sectoriel aux dirigeants. Ce « partenariat » a permis à plus de 3 000 entreprises françaises de lever des fonds auprès de sociétés de gestion et de fonds spécialisés en 2024-2025, avec près de 50% des investissements dédiés aux PME et ETI.

Les possibilités de financement pour les entreprises
  1. Les prêts bancaires sont souvent la première option envisagée par les entreprises qui cherchent à lever des fonds, du fait des taux d’intérêt généralement bas et de la relative facilité d’obtention pour les entreprises ayant une expérience et un bilan financier solides. Cependant, les conditions d’accès peuvent être limitées pour les entreprises en phase de démarrage ou celles qui présentent un risque plus élevé.
  2. Le marché coté, c’est-à-dire la bourse, peut également constituer une source de financement pour les PME en croissance. Néanmoins, ce marché est influencé par de nombreux facteurs externes tels que les fluctuations économiques et politiques, ce qui peut rendre l’accès aux capitaux plus incertain et plus complexe.
  3. Le capital-investissement, souvent désigné comme le « gré à gré », est une autre option de financement pour les entreprises non cotées. En effet, il implique l’investissement de fonds par des investisseurs privés ou des sociétés spécialisées dans des entreprises non cotées en bourse.

Les investisseurs fournissent des capitaux en échange d’une participation dans l’entreprise, souvent sous forme d’actions ou d’obligations convertibles. En retour, ils espèrent réaliser un rendement élevé sur leur investissement, généralement sur une période de plusieurs années.

Le capital-investissement peut donc offrir aux PME en croissance un accès à des capitaux plus importants que d’autres sources de financement, ainsi qu’un accompagnement par des investisseurs expérimentés capables de soutenir le développement et la professionnalisation de l’entreprise.

En résumé, les entreprises non cotées disposent de diverses options de financement pour favoriser leur développement, parmi lesquelles on retrouve les prêts bancaires, la bourse et le capital-investissement (private equity).

Les différents stades de développement des entreprises du private equity

Les entreprises non cotées peuvent être financées à différents stades de leur développement par des investisseurs en capital privé :

  • Le Seed Stage : c’est la première phase de financement pour les startups. Les investisseurs en capital-risque investissent dans des entreprises qui ont une idée de produit ou de service et qui disposent d’un plan d’affaires solide, mais qui n’ont pas encore commencé à générer des revenus. Les montants des investissements de capital-risque dans cette phase sont généralement plus modestes que sur les autres phases, car la valorisation des entreprises est plus faible et les risques associés plus élevés.
  • Le Early Stage : à ce stade, les entreprises ont généralement développé un prototype de leur produit ou service et commencent à générer des revenus. Les investisseurs en capital-risque et les investisseurs providentiels investissent au cours de cette phase pour aider à développer le produit et à le commercialiser.
  • Le Growth Stage : à cette étape de croissance, les entreprises ont généralement établi un marché et ont une stratégie claire pour leur croissance future. Les investisseurs en capital de croissance investissent généralement à ce stade pour aider à financer l’expansion de l’entreprise.
  • Le LBO (Leveraged Buyout) : les LBO sont des acquisitions d’entreprises, financées en grande partie par la dette. Les investisseurs en capital-investissement utilisent des fonds empruntés pour acheter une entreprise et la restructurer afin d’en maximiser la rentabilité. Les LBO peuvent se produire à n’importe quel stade du développement de l’entreprise, mais sont généralement utilisés pour acquérir des entreprises matures qui font état de flux de trésorerie stables.
  • Le Mezzanine Stage : les entreprises cherchent souvent des financements hybrides qui combinent des éléments de la dette et des capitaux propres. Les investisseurs en capital mezzanine investissent généralement dans des entreprises qui ont une base de revenus solide, mais qui ont besoin de financements supplémentaires pour se développer.
  • Le Distressed Stage : traduit une phase de détresse durant laquelle les entreprises font face à des difficultés financières et ont besoin d’un financement pour se restructurer. Les investisseurs en capital-risque spécialisés dans les situations de détresse financière investissent généralement dans ces entreprises pour les aider à se remettre sur pied.

Aujourd’hui, l’investissement responsable (critères ESG) est incontournable. Plus de 80% des nouveaux fonds agréés en 2025 se réclament d’une approche responsable (SFDR article 8 ou 9), contribuant activement à la transition verte, à la diversité et au respect des enjeux sociaux. Il est important de préciser que les fonds de capital-investissement classés SFDR Article 9 sont ceux les plus engagés dans les critères ESG.

Les désinvestissements de sociétés cotées représentent une autre stratégie importante du capital-investissement. En permettant aux entreprises de se retirer de la cote boursière, elles peuvent se concentrer sur leur croissance et leur développement, sans être soumises aux contraintes liées à la réglementation boursière et aux fluctuations du marché.

Aussi, les fonds de private equity peuvent faciliter la transmission d’entreprises familiales ou la cession de filiales par des groupes industriels.

Naturellement, les différentes étapes de développement d’une entreprise peuvent se superposer permettant ainsi aux investisseurs en private equity de participer à plusieurs phases de financement en fonction des besoins de l’entreprise.

Faible volatilité du private equity et des fonds de capital-investissement

Les fonds de private equity présentent généralement une volatilité nettement inférieure à celle des fonds en bourse pour plusieurs raisons.

Tout d’abord, les fonds de capital-investissement investissent dans des entreprises privées, qui ne sont pas cotées en bourse.

Contrairement aux entreprises cotées dont les actions peuvent subir d’importantes fluctuations en raison des évènements du marché et des variations économiques, les entreprises non cotées tendent à présenter une volatilité moindre, étant moins soumises aux pressions quotidiennes de l’offre-demande et de la liquidité permanente du marché boursier.

Ensuite, les fonds de private equity ont un horizon de placement plus long que les fonds en bourse. Cela signifie qu’ils investissent dans des entreprises avec une perspective à long terme (6 à 10 ans), réduisant ainsi l’impact des fluctuations à court terme du marché sur les valorisations des entreprises non cotées.

Liquidité des entreprises non cotées et celles cotées en bourse

Les entreprises non cotées en private equity se distinguent nettement des sociétés cotées en bourse en matière de liquidité et d’accès au capital.

Concernant la liquidité tout d’abord, les actions cotées en bourse peuvent être achetées et revendues facilement sur les marchés publics, offrant ainsi aux investisseurs la possibilité de sortir rapidement de leurs positions si besoin. En revanche, les actions des entreprises non cotées en private equity ne s’échangent pas sur des marchés publics, ce qui réduit considérablement leur liquidité.

Ainsi, les investisseurs en capital-investissement peuvent rester engagés pendant de nombreuses années, voire plusieurs décennies, avant de pouvoir céder leurs participations.

Ensuite, en ce qui concerne l’accès au capital, les entreprises cotées en bourse bénéficient d’un accès direct aux marchés financiers publics, leur permettant de lever des fonds plus rapidement et à moindre coût. Elles peuvent notamment émettre des actions ou des obligations auprès d’investisseurs institutionnels et particuliers.

En résumé, les entreprises cotées en bourse présentent une liquidité plus élevée et un accès facilité aux marchés financiers, tandis que les entreprises non cotées en capital-investissement doivent compter sur des investisseurs privés et disposent d’une liquidité réduite.

Le private equity se différencie aussi des investissements en actions cotées en bourse par le fait que les entreprises dans lesquelles vous investissez ne sont pas soumises aux mêmes obligations de divulgation d’informations financières que les sociétés cotées. En effet, les entreprises non cotées ne sont pas tenues de publier régulièrement des rapports financiers détaillés, ce qui peut rendre l’évaluation de ces investissements plus complexe.

Malgré cela, les entreprises non cotées du private equity peuvent vous offrir des rentabilités plus élevées aux investisseurs en raison de leur nature plus risquée et de leur potentiel de croissance supérieur.

Critères Entreprises cotées Entreprises non cotées (private equity)
Liquidité Forte (cession rapide) Faible (fonds bloqués entre 6 à 8 ans minimum)
Accès au capital Marchés financiers publics Fonds privés, investisseurs spécialisés
Obligations d’information Rapports réguliers Moins d’obligations, processus d’audit interne
Potentiel de rendement Modéré Plus élevé mais plus risqué
Volatilité Forte (marchés quotidiens) Plus faible (sujette à valorisation interne)

Comment investir en private equity en 2025 ?

Voici quelques options à considérer et à ajuster en fonction de vos objectifs patrimoniaux et de votre tolérance au risque :

Les fonds de private equity (FCPR, FPCI, SLP…) : les fonds de private equity sont des véhicules d’investissement collectif qui regroupent les capitaux de plusieurs investisseurs afin d’acquérir des participations dans des entreprises non cotées en bourse. Ils sont généralement gérés par des sociétés spécialisées dans le private equity, disposant souvent d’une expertise sectorielle ou d’un savoir-faire spécifique dans certains domaines d’investissement.

Ces professionnels cherchent alors à identifier et à investir dans des entreprises à fort potentiel de croissance. Les investissements peuvent se faire à différents stades de développement de l’entreprise : le capital-risque pour les jeunes entreprises innovantes, ou le capital-développement pour les entreprises en croissance. L’objectif est généralement de réaliser des plus-values à moyen ou long terme en revendant les participations dans ces entreprises.

Investir dans des fonds de capital-investissement vous permet de diversifier et ainsi diminuer le risque, mais implique aussi des frais parfois élevés et des périodes de blocage des capitaux.

En tant que cabinet de gestion de patrimoine, nous privilégions pour nos clients un accès au private equity via ces fonds.

Les placements directs : les placements directs consistent à investir directement dans une entreprise non cotée en bourse. Cette approche peut vous offrir un meilleur contrôle sur votre investissement et des rendements potentiellement plus élevés. Toutefois, il peut être difficile d’identifier des entreprises dans lesquelles investir et de mener des analyses appropriées.

Les plateformes de financement participatif : les plateformes de financement participatif permettent aux investisseurs de financer directement des entreprises, sans recourir à un fonds intermédiaire, en échange d’une participation dans ces dernières.

Conseils pour investir en capital-investissement en 2025

Comme pour tout investissement, il est essentiel de choisir les stratégies d’investissement en private equity en tenant compte de vos objectifs patrimoniaux et de votre situation personnelle.

Voici donc les éléments à considérer lorsque vous envisagez d’investir en private equity :

  • Votre principal objectif patrimonial est de réaliser une plus-value non garantie lors de la cession des parts de votre fonds de capital-investissement.
  • Vous disposez d’un horizon d’investissement adéquat. En effet, les participations dans les PME sont généralement cédées par le fonds selon des durées cibles de détention allant de 5 à 10 ans. L’investisseur récupère donc son capital investi à l’issue de cette période (avec plus ou moins-value en fonction de la performance de la stratégie).
  • Vous n’avez pas besoin de générer de revenus (capitalisation) ni de disposer du capital pendant la durée de l’investissement.
  • Vous avez un profil investisseur « dynamique », car les rentabilités cibles nettes de frais et non garanties varient de 6% à plus de 10% par an, selon les stratégies financières ou immobilières des gérants de fonds.

Décorrélation des marchés boursiers du capital-investissement

  • Le capital-investissement permet d’investir dans le capital d’entreprises non cotées en bourse, et donc d’être décorrélé des fluctuations des marchés financiers.
  • La valorisation des PME évolue de manière progressive, sur la base de procédures indépendantes et de critères objectifs tels que : croissance du chiffre d’affaires et des bénéfices, expansion à l’international, exploration de nouveaux marchés, etc.

Stratégies financières et immobilières du private equity

Chaque fonds de capital-investissement adopte sa propre stratégie et cible des profils d’entreprises privilégiés : des capitaux familiaux et des business angels pour les start-ups, jusqu’au capital développement pour les entreprises en hyper croissance.

  • Du capital-amorçage, capital-risque, capital-développement au capital-transmission…
  • Stratégies de dettes privées : obligations non cotées, LBO…
  • Investissement en infrastructures : dette, fonds propres…
  • Opérations immobilières : promotion, rénovation / restructuration puis revente.

Comparaison du capital-investissement aux autres classes d’actifs à horizon 10 ans (2014-2024) :

performances annuelles du capital-investissement sur 10 ans (2012-2024)
Graphique issu de l’étude « Performance nette des acteurs français du capital-investissement » de France Invest et d’EY, du 5 juillet 2025.

Selon la dernière étude annuelle France Invest / EY publiée en juillet 2025, le capital-investissement français a généré à fin 2024 un taux de rendement interne (TRI) net moyen de 12,4% par an sur les 10 dernières années (2014-2024).

Cette performance surpasse nettement celles des marchés financiers traditionnels : sur la même période de 10 ans, le CAC 40 affiche un rendement annuel moyen de 8,9%. Il reste tout de même important de souligner que les rendements à court terme (3 et 5 ans) fléchissent temporairement dans un contexte économique plus incertain.

Exemple avec la société de gestion Eurazeo qui investit dans le capital des licornes européennes

Les licornes désignent les entreprises non cotées du capital-investissement qui ont réussi un développement exceptionnel et qui ont atteint une valorisation de plus d’un milliard d’euros.

En 2024, le capital-investissement français a totalisé 36,9 milliards d’euros d’opérations d’investissement, en hausse de 13% par rapport à 2023, malgré un contexte incertain. On compte 518 opérations de levées de fonds, pour un montant global de 7,1 milliards d’euros (+3% sur un an).

La France comptabilise 28 à 33 licornes en 2024 selon les dernières communications des organismes officiels (Mission FrenchTech et Sifted). Le total de licornes françaises ayant atteint plus d’1 milliard de dollars de valorisation était de 45 début 2024, mais toutes n’ont pas conservé cette valorisation après corrections de marché.

Le prochain objectif annoncé par Emmanuel Macron, dans le cadre de l’initiative européenne, est de transformer ces licornes en géants de la tech européenne d’ici 2030.

Focus sur trois stratégies en private equity pour 2025 :

Premier investisseur de la French Tech et avec environ 25 milliards d’euros d’actifs gérés pour compte de tiers (plus de 33 milliards d’euros d’encours totaux), la société de gestion française Eurazeo accompagne 25 entreprises du Next 40, dont plusieurs des plus emblématiques licornes françaises récentes :

  • Doctolib : en 2025, Doctolib reste la principale plateforme de prise de rendez-vous et de téléconsultation médicale en France et poursuit son expansion internationale, en consolidant ses positions en Allemagne et en Italie. Suite au dernier tour de financement mené avec Eurazeo et ses co-investisseurs (mars 2024), la société affiche une valorisation désormais supérieure à 6,4 milliards d’euros. Elle reste la licorne française la mieux valorisée et continue son expansion, notamment par le renforcement de l’IA médicale et l’acquisition d’acteurs clés en Allemagne.
  • BackMarket : présente dans 17 pays, dont l’Europe, le Royaume-Uni, les États-Unis et le Japon, Back Market demeure le leader européen de la vente d’appareils électroniques reconditionnés. La valorisation de la société, ajustée début 2025 dans un contexte de marché plus volatil, se situe désormais autour de 5 milliards d’euros (contre 5,7 milliards fin 2023). Back Market maintient sa trajectoire en Europe où elle consolide sa notoriété et investit résolument dans son développement américain, en misant sur des programmes de fidélisation, l’amélioration de l’expérience utilisateur, et la conquête de nouveaux segments du marché circulaire.
  • Contentsquare : confirme sa place de spécialiste mondial en optimisation de l’expérience utilisateur digitale, particulièrement auprès des grandes entreprises et groupes internationaux. Après sa levée record de 600 millions d’euros en 2022, la société a signé courant 2024 plusieurs accords majeurs avec des établissements bancaires et des enseignes de la distribution en Europe, ce qui a permis de soutenir la croissance de l’activité. Sa valorisation dépasse désormais les 5,6 milliards d’euros. En 2025, Contentsquare intensifie l’intégration de l’IA dans ses solutions SaaS et progresse vers la rentabilité, avec une croissance organique solide et un développement continu sur ses principaux marchés.

Son premier fonds de licornes à destination des particuliers, le FCPR Idinvest Entrepreneurs Club, désormais fermé à la souscription, a investi dans 26 sociétés pour plus de 430 millions d’euros depuis début 2020 (et gère encore ces participations). Son successeur, le FCPR Eurazeo Entrepreneurs Club 2, a clôturé sa collecte fin 2024.

Le nouveau fonds FCPR Eurazeo Entrepreneurs Club 3, succédant aux millésimes précédents, est proposé sur notre recommandation et accessible via notre intermédiaire, à partir d’un investissement de 10 000€.

L’horizon d’investissement du fonds est de 10 ans, avec une période de blocage minimum de 5 ans. Il est exonéré de fiscalité sur les plus-values mobilières pour les personnes physiques et est éligible au mécanisme d’apport-cession du 150-0 B ter du CGI pour les personnes morales.

Points clés du FCPR Eurazeo Entrepreneurs Club 3 :

  • Société de gestion : Eurazeo (33 Mds€ d’encours).
  • Stratégie : participations directes et indirectes dans des licornes et scale ups européennes.
  • Horizon : 10 ans (blocage minimum : 5 ans).
  • Ticket d’entrée : 10 000€.
  • Performance cible : supérieur à 10 ans net/an (non garanti).
  • Fiscalité : exonération d’IR sur plus values (sous conditions).
  • Eligible au mécanisme d’apport-cession de l’article 150-0 B ter du CGI.
  • Risques : perte en capital, illiquidité.
Présentation du fonds Anaxago AxClimat I

Anaxago AxClimat I vous ouvre l’accès exclusif aux meilleurs gérants institutionnels du private equity climatique, habituellement réservés aux grands investisseurs. Ce fonds Article 9 SFDR (ELTIF 2) investit dans la décarbonation de l’économie européenne, en combinant 6 à 8 fonds et co investissements de référence, exposant à plus de 80 entreprises rentables et en croissance. Vous profitez d’une diversification unique sur des thématiques porteuses (énergies renouvelables, décarbonation industrielle, économie circulaire) pour investir au cœur d’une mégatendance durable soutenue par la dynamique réglementaire européenne.

Points clés du fonds Anaxago AxClimat I :

  • Société de gestion : Anaxago Capital, société indépendante spécialiste de l’impact, agréée AMF.
  • Fonds des meilleurs fonds de capital-investissement des entreprises à impact (transition énergétique, décarbonation de l’économie).
  • Horizon de placement : 10 ans (avec possibilité de 2 prorogations d’un an).
  • Ticket d’entrée : 20 000€.
  • Souscription : 4 ans d’appel de fonds.
  • Performance cible : TRI supérieur à 12% net par an (non garanti).
  • Remboursement : à partir de la 6ᵉ année.
  • Liquidité : capital bloqué pendant toute la durée de vie du fonds.
  • Niveau de risque (SRI – AMF) : 6 sur 7.
  • Principaux risques : perte en capital, illiquidité, taux et change.
Présentation du fonds Tikehau European Private Credit

Accès privilégié aux mêmes opportunités de dette privée paneuropéenne que celles traditionnellement réservées aux grands institutionnels. Labellisé ELTIF 2, ce fonds finance directement plus de 50 entreprises non cotées du mid market européen via de la dette senior sécurisée, en ciblant des secteurs défensifs et résilients. Sa stratégie combine rendement contractuel attractif, distribution régulière de coupons et gestion rigoureuse du risque de crédit, afin de constituer un portefeuille robuste et diversifié, capable de résister aux cycles économiques.
Vous pouvez ainsi générer des revenus complémentaires stables et prévisibles, grâce au paiement trimestriel des intérêts/coupons pour les parts de distribution, avec également la possibilité de souscrire des parts d’accumulation afin de capitaliser ces revenus.

Points clés du fonds Tikehau European Private Credit :

  • Société de gestion : Tikehau Investment Management.
  • Fonds diversifié de dette privée d’entreprises européennes non cotées.
  • Horizon de placement : fonds perpétuel.
  • Durée de détention recommandé : 5 ans.
  • Ticket d’entrée : 40 000€ (souscription mensuelle à la VL).
  • Performance cible : 7% à 9% par an (non garanti).
  • Composition du portefeuille : diversifié sur plus de 60 lignes d’entreprises non cotées.
  • Versement des coupons : paiement trimestriel des coupons. Possibilité de choisir une part avec accumulation des coupons.
  • Fiscalité des coupons : flat tax de 30% ou impôt sur les sociétés.
  • Liquidité : demandes de rachats trimestrielles jusqu’à 5% de la taille du fonds par trimestre (les ordres au-delà de ce seuil sont reportés au trimestre suivant). Pénalité de 2% si rachat dans les 18 premiers mois.
  • Niveau de risque du fonds (SRI – AMF) : 3 sur 7.
  • Principaux risques : perte en capital, illiquidité, crédit, de marché, de taux, de change.

Vous pouvez contacter notre cabinet si vous souhaitez avoir des informations complémentaires pour souscrire à l’un de ces fonds et diversifier votre patrimoine.

Les deux principales catégories de fonds de capital-investissement

  • Les fonds à réduction d’impôt (FIP et FCPI), encadrés par la réglementation dans leur gestion et leurs critères de sélection des PME.
  • Les fonds spécialisés (FPS, FCPR, FPCI), libres dans leur gestion et stratégie d’investissement, disposant de meilleur rapport rendement/risque mais généralement disponible à partir de 100 000€ minimum d’investissement initial.
FPS, FPCI et FCPR : investissements libres, avec exonération d’IR à la sortie
  • Pour les personnes physiques : les plus-value sont majoritairement exonérées de l’impôt sur les revenus après 5 ans de détention (hors prélèvements sociaux de 17,2%) ; si les conditions d’exonération ne sont pas réunies, la plus-value sera imposée au prélèvement forfaitaire unique de 12,8% (PFU ou « flat tax ») en plus des prélèvements sociaux de 17,2% – voir les critères ci-dessous.
  • Pour les personnes morales soumises à l’IS : les plus-values sont soumises à une imposition forfaitaire de 15% au lieu du taux IS normal.

En ce qui concerne la qualité des entreprises sous-jacentes, il est difficile de généraliser la qualité d’un FCPR par rapport à celle d’un FIP ou d’un FCPI. En effet, cela dépend de la stratégie d’investissement de chaque fonds et des compétences de l’équipe de gestion qui les pilote.

Cependant, il est vrai que les FCPR-FPCI offrent plus de flexibilité que les fonds de capital-investissement en termes de choix d’investissement. Les FIP et FPCI sont soumis à des obligations réglementaires strictes concernant les entreprises dans lesquelles ils peuvent investir, souvent limitées à certaines zones géographiques ou à des secteurs spécifiques tels que les PME innovantes, les énergies renouvelables ou les entreprises sociales.

Les FCPR, en revanche, ne sont soumis à ces obligations réglementaires, ce qui leur permet d’investir dans une gamme plus large d’entreprises. Historiquement, leurs rentabilités sont également bien meilleures.

Par conséquent, les fonds de private equity sans réduction d’impôt (type FCPR) sont très largement recommandés et préférés à ceux disposant d’une réduction d’impôt à l’entrée (type FIP FCPI).

FIP et FCPI : réglementés, avec réduction d’IR et exonération d’IR à la sortie

Les FIP et FCPI sont en effet des produits réglementés offrant des avantages fiscaux :

Concernant les FCPI :

  • Taux de réduction relevé à 25% pour les souscriptions à des FCPI agréés entre le 1er janvier 2024 et le 31 décembre 2025 (sous réserve de publication du décret et d’engagement du fonds à investir le quota minimal réglementaire dans des PME innovantes)
  • Plafond d’investissement : 12 000€ pour une personne seule et 24 000€ pour un couple, soit une réduction maximale de 3 000€ ou 6 000€ (en cas d’utilisation du taux de 25%).
  • Condition : conservation des parts pendant au moins 5 ans.

Concernant FIP Corse et FIP Outre-mer :

  • La réduction d’IR reste majorée à 30% ; seuls ces FIP restent pleinement éligibles en 2025, le dispositif des FIP métropolitains étant limité ou supprimé.
  • Plafond identique : 12 000€ pour une personne seule, 24 000€ pour un couple, soit jusqu’à 3 600€ pour une personne seule ou 7 200€/ pour un couple de réduction, tout en restant soumis au plafond global des niches fiscales de 10 000€.

Les plafonds s’additionnent en cas d’investissement cumulé dans des FIP et FCPI, mais la réduction est toujours limitée par le maximum légal pour les niches fiscales.

En outre, les FIP et FCPI bénéficient eux aussi d’une exonération d’impôt sur le revenu sur les éventuelles plus-values (comme les FPS, FCPR et FPCI).

Fiscalité 2025 applicable sur la plus-value mobilière des fonds de capital-investissement

En 2025, le régime fiscal de droit commun des plus-values de fonds de private equity est l’imposition à la flat tax, aussi appelé Prélèvement forfaitaire unique (PFU), de 12,8%, auxquels s’ajoutent les prélèvements sociaux de 17,2% (soit 30% au total).

Cependant, la majorité des fonds de capital-investissement en FCPR ou FPCI distribués en France bénéficient d’une exonération d’impôt sur le revenu sur leurs plus-values mobilières à la sortie, soit une unique taxation aux prélèvements sociaux de 12,8%.

Par exemple, pour bénéficier de l’exonération totale de la taxation des plus-values mobilières pour les FCPR, certains critères géographiques doivent être respectés.

Selon l’article 150-0 D bis du Code général des impôts (CGI), pour bénéficier de l’exonération d’impôt sur le revenu des plus-values réalisées lors de la cession de parts de FCPR, plusieurs conditions doivent être respectées :

  • Les parts doivent avoir été détenues pendant au moins 5 ans à compter de la souscription (sauf exceptions) ;
  • Le FCPR doit être investi à hauteur d’au moins 60% dans des entreprises éligibles (petites et moyennes entreprises, entreprises innovantes, etc.) ;
  • Le FCPR ne doit pas être investi à plus de 20% dans une même entreprise ;
  • Les entreprises dans lesquelles le FCPR investit doivent avoir leur siège dans un État membre de l’Union européenne, en Islande, en Norvège ou au Liechtenstein ;
  • Le souscripteur des parts ne doit pas détenir plus de 25% du capital de l’entreprise éligible ;
  • Le montant des souscriptions dans le FCPR ne doit pas dépasser 1 million d’euros pour une même année fiscale.

Si un rachat exceptionnel est effectué pendant la période de conservation de 5 ans des titres, l’exonération de l’impôt sur le revenu reste en vigueur si celui-ci survient dans le cadre d’un événement familial tel que :

  • Le décès du titulaire ou de son conjoint ;
  • L’invalidité du titulaire ou de son conjoint ;
  • Le départ à la retraite du titulaire ou de son conjoint ;
  • Le licenciement du titulaire ou de son conjoint.

Il est donc essentiel de vérifier quelle fiscalité s’applique et si le fonds de capital-investissement bénéficie bien de l’exonération d’impôt sur le revenu après 5 ans de détention.

Cependant, certains fonds de private equity, soumis à l’imposition forfaitaire de 30% sans possibilité d’exonération, notamment lorsqu’ils investissent en dehors de l’Europe (États-Unis, Asie) ou dans certaines classes d’actifs comme les infrastructures, peuvent malgré tout présenter un fort intérêt. Leur attractivité réside dans la diversification géographique et la mise en œuvre de stratégies alternatives offrant des opportunités de performance différenciantes.

Comment bien choisir un fonds de capital-investissement ?

Voici quelques critères en prendre compte lors de votre choix de fonds de private equity en tant qu’investisseur particulier :

  • Historique de performance (« track-record ») : vérifiez la performance passée des sociétés de gestion et des précédents millésimes du fonds de capital-investissement. Même si les performances passées ne présagent pas des performances futures, cela peut vous aider dans vos choix.
  • Expertise des sociétés de gestion : les membres de l’équipe doivent avoir une expérience significative dans le domaine de l’investissement en private equity et une connaissance approfondie du secteur dans lequel le fonds investit.
  • Stratégie d’investissement : comprenez la stratégie d’investissement du fonds. Certains se concentrent sur les investissements en capital-risque, tandis que d’autres se focalisent sur les acquisitions de sociétés matures.
  • Secteur d’investissement : certains fonds ciblent des secteurs spécifiques comme la technologie ou la santé par exemple, alors que d’autres sont très diversifiés.
  • Frais : les frais varient d’un fonds de capital-investissement à l’autre. Les frais typiques incluent les frais de gestion, les frais d’entrée et les frais de sortie. Comprenez ces frais et assurez-vous qu’ils sont raisonnables par rapport à la performance passée du fonds.
  • Période de détention : intégrez la période de détention du fonds. Les fonds de private equity ont généralement des périodes de détention allant de 5 à 10 ans. Il est important d’assimiler cette période de détention et de vous assurer que vous êtes prêt à maintenir votre investissement sur cette durée.

Pour choisir une société de gestion en capital-investissement, il est essentiel de s’assurer que son équipe dispose d’un ensemble complet de compétences et d’expertises, notamment :

  • Une connaissance approfondie des secteurs d’activité et des entreprises ciblées;
  • La capacité à évaluer la valeur ajoutée potentielle d’un investissement;
  • La maîtrise des techniques financières, telles que la valorisation d’entreprise et l’analyse des états financiers;
  • L’aptitude à anticiper les tendances du marché et à identifier les opportunités d’investissement;
  • La capacité à entretenir des relations solides avec les dirigeants d’entreprise et l’ensemble des acteurs du marché.

La gestion du portefeuille d’investissements et le suivi des performances sont également des compétences essentielles pour les professionnels du private equity. Ils doivent être en mesure de piloter leur portefeuille d’actifs, d’évaluer régulièrement les opportunités de cession ou d’acquisition et de gérer les risques inhérents à leurs investissements.

Quels sont les risques associés à un investissement en private equity ?

Comme pour tout type d’investissement, investir dans un fonds de private equity comporte certains risques à prendre en considération :

  • Risque de perte en capital : l’investissement dans des entreprises non cotées comporte un risque de perte en capital. Les investissements en private equity sont souvent considérés comme des investissements à haut risque en raison de leur implication dans des entreprises en phase de développement qui pourraient échouer.
  • Risque d’illiquidité : les investissements en private equity sont généralement illiquides, ce qui signifie qu’il peut être difficile de vendre ou de sortir de l’investissement avant la date de clôture du fonds. Cela peut limiter la flexibilité de votre portefeuille et vous obliger à maintenir votre investissement pendant plusieurs années.
  • Frais élevés : les fonds de private equity sont souvent assortis de frais élevés, comprenant notamment des frais de gestion, des frais d’entrée et des frais de sortie. Ces frais peuvent réduire les rendements potentiels de votre investissement.
  • Risque de concentration : les fonds de private equity sont souvent concentrés dans un seul secteur ou une seule région géographique. Cela peut rendre le portefeuille plus vulnérable aux changements de marché dans ces secteurs ou régions.
  • Risque de sélection : le succès d’un fonds de private equity dépend de la qualité de ses investissements. Il existe un risque de sélection si le fonds ne parvient pas à retenir les entreprises les plus performantes pour son portefeuille.

Investir en capital-investissement ou private equity en 2025

Investir dans des fonds de private equity vous offre la possibilité de participer à l’essor des entreprises non cotées dans des secteurs en croissance structurelle, opportunité traditionnellement réservée aux investisseurs institutionnels et grandes fortunes. Aussi, ces investissements vous permettent de diversifier votre portefeuille et de viser des rendements attractifs à long termes.

Cependant, le private equity doit composer avec plusieurs défis majeurs : risques macroéconomiques et géopolitiques, valorisations parfois élevées des entreprises, ainsi qu’exigences accrues en matière de transparence et de responsabilité sociale.

Pour choisir les meilleurs fonds de private equity dans lesquels investir, il est essentiel de bien comprendre les caractéristiques, les stratégies et les risques associés à ces investissements.

C’est pourquoi en étant accompagné par notre cabinet en gestion de patrimoine, vous pourrez bénéficier d’une expertise spécialisée en optant pour une approche centrée sur la sélection de fonds de private equity gérés par des sociétés de gestion renommées telles que Ardian, Eurazeo, Tikehau ou Altaroc.

Si vous souhaitez intégrer ces investissements en private equity dans votre patrimoine afin de profiter des opportunités offertes par les entreprises en croissance et d’optimiser votre rendement à long terme, nous pouvons étudier ensemble les meilleures options d’investissement en fonction de vos besoins patrimoniaux et de votre tolérance au risque.

Par Anthony Calci et Aude Durand, conseillers en gestion de patrimoine

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