Aux Etats-Unis, l’abaissement de la note du pays par l’agence de notation Standard & Poor’s ainsi que les révisions à la baisse des prévisions de croissance pour 2011 et 2012 ont eu un impact très négatif sur les marchés financiers.
Concomitamment, l’hésitation des gouvernements européens à trouver une solution durable, concrète et rapide aux problèmes de dettes des pays dits périphériques (comme la Grèce, le Portugal et l’Espagne) est venue amplifier cette aversion au risque.
Par conséquence, nous avons assisté, durant cet été, à un « flight to Quality » (une fuite vers la qualité) ; les investisseurs cédant leurs actifs risqués au profit d’actifs plus sûrs comme les Tresories (Taux à 10 ans américains) ou encore le Bund (Taux à 10 ans allemand). L’or en a également profité, en tant que valeur refuge, dépassant les 1 900 $ l’once.
Ces réactions de marchés ne me semblent pas cohérentes avec les fondamentaux d’entreprises bien plus saines financièrement que lors de la dernière crise en 2009. Cette sur-réaction des marchés (à la baisse) nous semble beaucoup plus guidée par un momentum politique inédit : les élections présidentielles en France et aux Etats-Unis sont en ligne de mire et influent fortement sur des décisions de relance économique aux Etats-Unis et sur la concrétisation de plans d’aides en Europe.
Dans ce contexte chahuté, il me semble important à court terme de ne pas prendre de décisions précipitées et d’attendre les prochaines échéances politiques et économiques, avec ces prochaines semaines les Etats européens qui doivent voter l’élargissement du Fonds Européen de Stabilité Financière (FESF)
Les décisions prises lors de ces échéances me permettront d’identifier les zones et secteurs d’investissement à privilégier à moyen et long terme.
Je reste à votre disposition pour répondre à toutes vos questions et faire le point sur votre portefeuille.