Comment gérer votre patrimoine en tant qu’expatrié non-résident en 2025 ? Éloigné de la France, vous devez veiller à constituer et optimiser votre patrimoine financier et immobilier en tenant compte des particularités fiscales et des meilleures stratégies d’investissement depuis l’étranger.
Mais d’importantes différences entre la gestion de patrimoine internationale d’un expatrié et celle d’un résident fiscal français subsistent, et vous devez les appréhender.
Vous êtes expatrié non-résident fiscal de France dans un pays étranger, et souhaitez optimiser vos investissements ? Assurance-vie (française ou luxembourgeoise) et compte-titres, private equity, bourse, immobilier locatif ou en nue-propriété, SCPI internationales… Sans oublier la fiscalité des non-résidents : notre cabinet vous propose un guide complet, clair et concret pour investir en toute sérénité, où que vous soyez dans le monde.
La gestion de patrimoine des Français expatriés non-résidents en 2025
Cet article introduit notre guide complet, en 3 parties, dédié à la gestion de patrimoine des Français expatriés, que vous pouvez retrouver ci-dessous :
- Lire la 1ère partie du guide : Fiscalité des Non-Résidents Expatriés
- Lire la 2ème partie du guide : Epargne et Placements financiers des Expatriés
- Lire la 3ème partie du guide : Investissements immobiliers des Expatriés
La France séduit par sa richesse géographique, son patrimoine historique et culturel, la diversité de ses traditions, la qualité de son système de santé, ses infrastructures modernes… sans oublier sa gastronomie mondialement reconnue.
Pourtant, vous avez choisi de vous expatrier, que ce soit pour des raisons professionnelles, personnelles, ou dans une logique d’optimisation financière et fiscale.
Mais cette expatriation implique de profonds changements dans la gestion et la construction de votre patrimoine, qu’il soit financier ou immobilier. Vous évoluez désormais dans un environnement économique, fiscal et patrimonial différent, avec de nouveaux objectifs et des contraintes spécifiques à votre pays de résidence.
Aujourd’hui près d’un tiers des clients de Calci Patrimoine sont, comme vous, des Français expatriés, installés aux quatre coins du monde. Forts de cette expertise depuis près de 15 ans, nous avons rassemblé dans ce guide nos meilleurs conseils pour vous aider à mieux gérer votre patrimoine et construire une stratégie patrimoniale efficace, adaptée à votre statut de non-résident.
Vous êtes expatrié ou envisagez de le devenir ? Vous vous posez des questions sur la gestion de votre patrimoine et la mise en place d’une stratégie d’investissement adaptée à votre vie à l’étranger ? Notre cabinet de conseil en gestion de patrimoine répond à vos questions, contactez-nous.
Pourquoi les Français choisissent-ils de s’expatrier ? Quels défis rencontrent-ils dans la gestion de leur patrimoine à l’étranger ? Quelles sont les démarches administratives et fiscales à effectuer avant le départ, pendant l’expatriation, et au moment du retour ? Nous répondons à toutes ces questions dans cet article.
Gestion de Patrimoine des Expatriés 2025
- Pourquoi les Français s’expatrient-ils ?
- La gestion de patrimoine des expatriés non-résidents
- Les enjeux financiers, patrimoniaux et fiscaux de la gestion de patrimoine des expatriés non-résidents
- Les investissements financiers et immobiliers des expatriés
- La retraite des expatriés non-résidents
- La succession des expatriés non-résidents
- Les démarches administratives et fiscales des expatriés non-résidents
Pourquoi les Français s’expatrient-ils hors de leur pays ?
L’expatriation des Français connaît une dynamique croissante en 2025, portée par des motivations variées : recherche d’une meilleure qualité de vie, opportunités professionnelles, fiscalité plus avantageuse, ou encore désir de découverte culturelle et linguistique. L’instabilité économique, l’inflation et les perspectives de carrière à l’international renforcent ce phénomène.
Quel est le profil des expatriés français ?
Selon les derniers chiffres officiels, environ 2,5 millions de Français vivent à l’étranger. Parmi eux, 1 741 942 sont inscrits au Registre des Français établis hors de France au 1er janvier 2025, un chiffre en progression de 2,89% par rapport à l’année précédente. Cette inscription étant volontaire, la population réelle d’expatriés est donc vraisemblablement bien plus élevée.
Les Français qui s’expatrient le font majoritairement en couple ou avec leur famille, et vivent en moyenne dans deux pays différents au cours de leur parcours à l’étranger. En 2025, la Suisse et le Canada restent les principales terres d’accueil, avec respectivement 171 884 et 118 772 Français inscrits. Avec les États-Unis, le Royaume-Uni et la Belgique, ces pays concentrent près de 40,5% des expatriés enregistrés au Registre. Les pays membres de l’Union européenne continuent d’attirer un grand nombre de Français, notamment en raison de leur proximité culturelle et géographique.
De manière générale, les expatriés français s’installent principalement en Europe, qui représente près de la moitié des inscriptions au registre. Viennent ensuite les Amériques et les Caraïbes, suivies par l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient, puis l’Asie-Océanie et enfin l’Afrique subsaharienne et l’océan Indien.
La population expatriée atteint quasiment la parité avec 50,18% de femmes et 49,82% d’hommes. L’âge moyen des expatriés tourne autour de 40 ans. La majorité exerce une activité professionnelle, souvent en tant que cadre, indépendant, entrepreneur ou agent de la fonction publique. On observe également que plus de la moitié des expatriés sont installés depuis plus de cinq ans dans leur pays de résidence, traduisant une certaine stabilité dans leur parcours. En 2025, 31,8% des expatriés détiennent une double nationalité.
En résumé, le profil type de l’expatrié français en 2025 est celui d’un actif d’environ 40 ans, souvent cadre ou fonctionnaire, installé avec sa famille en Europe de l’Ouest ou en Amérique du Nord, et ayant connu plusieurs expériences de mobilité internationale.
Quelles sont les principales motivations pour s’expatrier ?
En 2025, les raisons de l’expatriation demeurent multiples et hiérarchisées. La principale motivation avancée reste l’amélioration de la qualité de vie, citée par 41% des Français partis vivre à l’étranger. Viennent ensuite les raisons professionnelles : 14% des expatriés cherchent à saisir de nouvelles opportunités ou à évoluer dans leur carrière. Le désir de découvrir de nouvelles cultures ou d’apprendre une autre langue est également présent, chez 13% des répondants. La fiscalité et les revenus jouent aussi un rôle déterminant dans la décision de s’expatrier, tout comme les considérations politiques qui motivent 15% des départs. Enfin, 9% des expatriés évoquent le souhait de rejoindre des proches ou une communauté déjà installée à l’étranger.
Ces motivations varient en fonction de la destination choisie. En Asie ou en Océanie, la recherche de nouvelles expériences culturelles est particulièrement marquée. En revanche, en Amérique du Nord ou en Suisse, ce sont les perspectives professionnelles et financières qui prédominent.
Qu’elle soit de courte durée (1 à 3 ans), moyenne (3 à 8 ans) ou longue (plus de 8 ans), toute expatriation implique de penser au retour en France. Pour cela, les expatriés doivent adapter et optimiser la gestion de leurs placements, qu’ils soient immobiliers ou financiers, en tenant compte de leur nouveau statut professionnel, fiscal et patrimonial.
La gestion de patrimoine des expatriés français en 2025
L’expatriation entraîne des bouleversements importants dans la gestion du patrimoine des Français. Elle soulève des problématiques spécifiques liées à la fiscalité, à la structuration des investissements immobiliers et financiers, à la préparation de la retraite ainsi qu’à la transmission internationale du patrimoine. Dans ce contexte, l’accompagnement par un cabinet spécialisé devient souvent indispensable pour sécuriser, structurer et faire fructifier ses actifs dans un environnement international complexe et mouvant.
Les enjeux financiers, patrimoniaux, et fiscaux de la gestion de patrimoine des expatriés non-résidents
Avant le départ et au retour de l’étranger, il est recommandé aux Français de réaliser un bilan patrimonial avec un conseiller en gestion de patrimoine indépendant. Afin de comprendre les problématiques patrimoniales, financières et fiscales de l’expatriation.
Les enjeux patrimoniaux des expatriés
Il est conseillé aux expatriés français de faire un bilan patrimonial avant le départ, et au retour de l’expatriation afin d’élucider les principales questions patrimoniales.
L’expatriation entraine-t-elle un changement du régime matrimonial ?
En matière de régime matrimonial, un contrat de mariage est fortement conseillé avant le départ. En effet, selon la Convention de La Haye du 4 mars 1978, les époux peuvent choisir la loi applicable à leur régime matrimonial. Ce choix permet d’éviter l’application automatique de la loi du pays d’accueil après dix ans de résidence ou, dans certains cas, dès l’installation à l’étranger si les conjoints possèdent la nationalité de ce pays.
En l’absence de contrat, un changement de régime peut donc intervenir sans que les intéressés en aient conscience, ce qui peut entraîner des conséquences majeures, notamment en cas de divorce ou de décès. Une planification en amont avec un notaire est donc essentielle pour garantir la sécurité juridique du couple.
Quelles sont les conséquences fiscales de la vente de la résidence principale pour un expatrié ?
Il convient de distinguer les différents impacts dans les cas où la résidence principale est vendue avant l’expatriation, ou après le départ à l’étranger.
Si le bien est vendu avant le départ à l’étranger, la plus-value est exonérée d’impôt en France, sous réserve que le logement reste inoccupé jusqu’à la cession. La loi permet désormais de bénéficier de cette exonération jusqu’au 31 décembre de l’année suivant le départ.
En revanche, si la vente intervient après l’installation à l’étranger, le bien est alors considéré comme une résidence secondaire. La plus-value est soumise à un taux forfaitaire de 19%, auquel s’ajoutent les prélèvements sociaux, sauf exonération partielle ou totale accordée par certaines conventions fiscales.
Une tolérance permet néanmoins à certains expatriés de bénéficier d’un abattement exceptionnel pouvant atteindre 150 000€ lors de la première cession d’un bien situé en France dans les dix années suivant le départ.
Comment fonctionne la transmission pour les expatriés ?
Comment organiser sa protection familiale, les donations, les successions dans une réglementation différente ? Quelle fiscalité sera applicable ?
Les biens situés en France doivent faire l’objet d’une déclaration auprès de l’administration française, de plus les expatriés devront payer les droits même si leur résidence se situe à l’étranger.
Alors que, pour les biens situés à l’étranger il faut se référer à la convention internationale fiscale pour déterminer le pays bénéficiaire des droits.
Les expatriés non-résidents sont-ils soumis à l’impôt sur la fortune immobilière (IFI) ?
Seuls les biens immobiliers situés en France, d’une valeur supérieure à 1 300 000€ sont soumis à l’IFI (ex ISF).
Concernant l’impôt sur la fortune immobilière (IFI), seuls les expatriés détenant un patrimoine immobilier net supérieur à 1 300 000 €, situé en France, sont concernés. Attention, cela concerne les biens détenus en direct, via des SCI, ou les parts de sociétés immobilières possédant des actifs en France.
En revanche, les actifs financiers ou immobiliers situés hors de France ne sont pas concernés. Ainsi, pour les biens situés à l’étranger il faut se référer à la convention fiscale internationale entre la France et le pays d’expatriation.
Les enjeux financiers des expatriés
La mobilité internationale des Français recouvre des enjeux financiers multiples, tant lors du départ que du retour en France. Pour établir un bilan patrimonial pertinent, il est indispensable de déterminer les principales problématiques financières de l’expatriation, qui touchent au pouvoir d’achat, à la carrière professionnelle, à la gestion de l’épargne, ainsi qu’aux défis du retour.
Un pouvoir d’achat supérieur pour les expatriés
Les expatriés qui s’établissent dans des pays émergents, notamment en Asie, en Afrique du Nord ou en Amérique latine, bénéficient généralement d’un pouvoir d’achat supérieur à salaire égal en France. En 2025, on observe un différentiel de coût de la vie pouvant aller de 25 à 40% par rapport à la France, ce qui permet aux expatriés de dégager une capacité d’épargne significative. En effet, près de 60% d’entre eux déclarent avoir accru leur épargne pendant l’expatriation.
Ce surplus financier est souvent réinvesti dans des placements immobiliers ou financiers, que ce soit dans le pays d’accueil ou en France. Par ailleurs, les établissements bancaires proposent aujourd’hui des offres de crédit adaptées aux expatriés, facilitant l’acquisition de biens immobiliers en France malgré leur résidence à l’étranger.
De nouvelles opportunités des expatriés dans leur carrière professionnelle
L’expatriation représente une expérience différenciante qui peut permettre d’évoluer plus rapidement dans sa carrière professionnelle. En 2025, les expatriés qualifiés voient leur revenu augmenter en moyenne de 15 à 40% après 3 à 5 ans à l’étranger, selon le secteur d’activité et la zone géographique.
Certains secteurs comme l’intelligence artificielle, la cybersécurité, la finance, la santé et les technologies vertes recrutent activement à l’international, offrant des opportunités d’évolution inédites. En parallèle, des dispositifs fiscaux avantageux sont souvent proposés dans les pays d’accueil (bonus d’expatriation, exonérations partielles de revenus, etc.).
Cette expérience internationale permet également de renforcer des compétences différenciantes : adaptabilité, multilinguisme, compréhension interculturelle, autant d’atouts précieux sur le long terme pour valoriser son profil professionnel.
Un retour d’expatriation parfois difficile
Le retour en France peut s’avérer délicat, notamment en raison de la diminution du pouvoir d’achat et de la perte des avantages financiers liés à l’expatriation. Le coût de la vie, souvent plus élevé en France qu’à l’étranger, génère un véritable choc économique pour certains foyers.
Les difficultés concernent également la réinsertion professionnelle, particulièrement pour les conjoints suiveurs. En 2025, 43% des femmes ayant interrompu leur carrière à l’étranger rencontrent des difficultés à retrouver un emploi qualifié en France. Le retour s’accompagne aussi de défis administratifs (réactivation des droits sociaux, couverture santé, scolarisation, etc.) et nécessite un temps d’adaptation moyen de 6 à 12 mois pour retrouver une stabilité équivalente.
Il est donc crucial de préparer en amont cette transition et de valoriser l’expérience acquise à l’étranger à travers un accompagnement professionnel spécialisé.
Les enjeux fiscaux des expatriés
Enfin, pour établir le bilan patrimonial il faut aussi analyser les problématiques fiscales de l’expatriation.
Le départ à l’étranger n’exonère pas les expatriés de l’imposition, ils seront tenus de payer des impôts soit en France, soit dans leur pays d’accueil, c’est pourquoi il nécessaire avant le départ d’établir son statut fiscal.
Pour établir son statut fiscal il faut tout d’abord définir son lieu de résidence. Si le lieu de résidence est en France alors l’expatrié sera imposé en France. A l’inverse, si le lieu de résidence de principale est à l’étranger, alors l’expatrié déclarera ses revenus à l’administration du pays d’accueil.
De plus, la fiscalité du pays d’accueil de l’expatrié est souvent différente de la fiscalité française (et plus avantageuse).
Enfin, la majorité des pays possèdent une convention fiscale avec la France cela permet d’éviter la double imposition des revenus des expatriés. Cependant il est possible que le pays d’accueil n’ait pas signé de convention fiscale avec la France, dans ce cas le risque de la double imposition existe. Il est donc important de se renseigner si le pays d’accueil dispose d’une convention fiscale avec la France et d’en comprendre les modalités.
Les cabinets de conseil en gestion de patrimoine indépendant aident les expatriés à établir leur statut fiscal, à comprendre la législation fiscale de leur pays d’accueil.
Lire le guide détaillé sur la fiscalité des expatriés >
Les placements financiers et investissements immobiliers des expatriés
La réglementation n’est pas la même en France et dans le pays d’accueil, certains placements financiers ou immobiliers habituels sont interdits ou inadaptés, au contraire d’autres sont recommandés.
Les placements financiers des expatriés non-résidents
Pour les expatriés, l’assurance-vie luxembourgeoise demeure l’investissement financier de référence pour l’épargne à moyen et long terme. Sa sécurité renforcée grâce au “super privilège” du Grand-Duché, sa neutralité fiscale évitant toute double imposition, la portabilité internationale du contrat et la variété des devises en font une solution idéale.
En 2025, les expatriés peuvent également conserver ou souscrire à d’autres produits financiers selon certaines conditions :
- Le contrat d’assurance-vie français reste valable une fois expatrié, et demeure un outil efficace de transmission patrimoniale et d’optimisation fiscale.
- Le PEA peut être conservé lors du départ à l’étranger, sauf en cas de transfert vers un État non coopératif. Il permet de continuer à bénéficier d’une exonération d’impôt sur les plus-values mobilières.
- Le Livret A reste accessible aux non-résidents fiscaux en 2025 avec un taux attractif maintenu à 3 % jusqu’à fin 2025 (prévu 2,5 % ensuite).
- En revanche, les livrets réglementés comme le Livret Jeune, le LEP ou le CODEVI ne sont pas accessibles aux expatriés.
- Les comptes-titres ordinaires, fonds d’investissement, private equity ou autres produits financiers internationaux sont autorisés selon la fiscalité du pays d’accueil.
Lire le guide détaillé sur les placements financiers des expatriés >
Les investissements immobiliers des expatriés non-résidents
En raison de la distance, les expatriés privilégient des formules immobilières à gestion déléguée. En 2025, les solutions les plus recommandées sont :
- La nue-propriété : permet d’investir sans contrainte locative et de bénéficier d’une décote à l’achat.
- Les SCPI internationales : offrent une diversification géographique et un revenu potentiellement stable, sans gestion directe.
- La location meublée non professionnelle (LMNP) : toujours accessible sous plafond de 23 000 €/an de revenus locatifs, elle permet une fiscalité adoucie via l’amortissement.
L’immobilier locatif traditionnel reste possible, notamment pour préparer un retour ou un pied-à-terre. Néanmoins, il exige l’accompagnement d’une agence de gestion immobilière afin de gérer les risques (vacance locative, impayés, travaux).
En 2025, le marché immobilier français connaît une reprise, offrant de nouvelles opportunités d’achat, en particulier dans les métropoles régionales, portées par des taux d’intérêt redevenus plus attractifs.
Les non-résidents fiscaux restent imposés en France sur leurs biens immobiliers situés sur le territoire : impôt sur la fortune immobilière (IFI) à partir de 1,3 millions d’euros de patrimoine immobilier net, imposition des plus-values et revenus locatifs, avec prélèvements sociaux sous certaines conditions.
Lire le guide détaillé pour investir en immobilier en tant qu’expatrié >
La retraite des expatriés non-résidents
En 2025, la retraite est un enjeu majeur de la gestion patrimoniale des expatriés. Il est possible de racheter des trimestres correspondant à des périodes accomplies à l’étranger, dans un délai de 10 ans suivant le retour ou la fin d’activité à l’international. Les réformes 2025 imposent :
- Une déclaration annuelle des revenus pour le maintien de la pension.
- Pour percevoir certaines aides sociales comme l’ASPA, une présence minimale de 9 mois/an en France est désormais exigée.
- Des mécanismes de contrôle renforcés (reconnaissance biométrique, vérification des déplacements) sont instaurés pour lutter contre la fraude.
La succession du patrimoine des expatriés non-résidents
De nombreux expatriés ont investi dans une propriété immobilière dans leur pays d’accueil. Il est essentiel de comprendre les enjeux de la succession, en particulier la fiscalité applicable. Dans quel pays le bien sera taxé ? Et selon quelle méthode ?
Il est vivement recommandé aux expatriés de vérifier si le pays d’accueil a signé une convention internationale, car ces accords permettent d’éviter la double imposition. La France signe la plupart de ses conventions internationales selon le modèle de l’OCDE, où la taxation de la propriété immobilière est déterminée par le pays où elle est située. De plus le pays où se situe le bien aura le choix entre la méthode d’imputation ou la méthode d’exonération.
Notre cabinet de conseil en gestion de patrimoine peut vous accompagner afin de déterminer si votre pays d’accueil dispose d’une convention internationale et quelle méthode d’imposition est utilisée.
Les démarches administratives des expatriés non-résidents en 2025
Notre cabinet de conseil en gestion de patrimoine vous aide à réaliser vos démarches administratives d’expatrié.
Avant le départ de l’expatrié de France
- Il est nécessaire pour les expatriés français d’ouvrir un compte en banque dans le pays d’accueil et de clôturer leurs comptes en France en conservant au moins un compte pour faciliter la gestion des dépenses et la possibilité d’investir en France durant l’expatriation.
- Les expatriés qui ne conservent pas leur domicile fiscal en France devront informer le centre des finances publiques françaises, de leur nouvelle adresse à l’étranger.
- Enfin il est conseillé aux expatriés d’effectuer un bilan patrimonial avant le départ à l’étranger avec un conseiller en gestion de patrimoine indépendant pour élucider les problématiques fiscales, financières, patrimoniales, mais aussi la transmission et la retraite.
Pendant l’expatriation à l’étranger
- L’année suivant l’expatriation, il faut déclarer en ligne ses revenus sur www.impots.gouv.fr ou de déposer la déclaration d’impôt sur IR au service des impôts dont dépend leur ancienne résidence principale en France.
- Pendant l’expatriation en cas de perception de revenus de source française, il est obligatoire de faire sa déclaration en ligne ou d’adresser sa déclaration d’impôt au centre des impôts des non-résidents.
De retour d’expatriation en France
- Il convient d’ouvrir un compte en France et de clôturer les comptes du pays d’accueil. De plus il est opportun de purger ses plus-values mobilières.
- Pour les expatriés qui n’ont pas conservé leur domicile fiscal en France, ils doivent déclarer au centre des impôts des non-résidents leur nouvelle adresse s’ils ont effectué une déclaration de revenus en France durant leur expatriation ou au centre des impôts dépendant de leur nouveau domicile.
- Un bilan patrimonial en amont de votre retour avec un conseiller en gestion de patrimoine est recommandé.
Vous êtes un futur, actuel ou ancien expatrié ? Calci Patrimoine vous conseille pour choisir les placements financiers et immobiliers les plus adaptés à votre situation actuelle.
Par Anthony Calci & Aude Durand, conseillers en gestion de patrimoine